16 juillet 2009

Eric BESSON, ministre du Travail, de la Famille et de l’Identité nationale (déchu des ses fonctions)

Bonjour, je m'appelle Eric Besson, je suis l'homme qui ne sourit jamais, j'ai décidé de faire don de ma personne à la France, et c’est pour cette raison que je vais jouer un rôle essentiel dans le roman.
Je viens d'avoir une idée lumineuse, qui va me permettre de tenir la dragée haute à tous les cadors de l’UMP. Entre deux charters d’Afghans, j’ai décidé de lancer un grand débat sur l’identité nationale, qui va nous occuper jusqu’aux élections régionales de mars 2010. Comme disait le maréchal (qu’est-ce que j'aurais aimé le connaître!), la terre, elle, ne ment pas. Bon, d'accord, le lancement de cette opération par le président Je suis partout à Poligny, chez les paysans jurassiques, a été un peu poussif (à force d'être partout, il fatigue), mais ce qui compte c'est de marquer les esprits. Avec moi, vous allez être servis, vous pouvez me croire!

Mes ennemis, qui sont très nombreux, disent que je ne dois pas beaucoup m'aimer pour faire des choses aussi dégoûtantes. Ils m'appellent Judas de Donzère parce que j'ai trahi mon ancienne "maîtresse" Ségolène (attention, rien de biblique entre nous, d’ailleurs elle n'est pas du tout mon genre!). Si vous connaissez des gens qui se revendiquent comme mes ennemis, ou qui disent du mal de notre bien-aimé président, ou qui comparent ma politique d'expulsion des sans-papiers au régime de Vichy, ou qui ont la tête à donner la pièce aux sans-papiers, vous pouvez les dénoncer en envoyant un fax à mon bureau, au ministère de l'Identité nationale (01.77.72.61.30). Discrétion assurée, possibilité de réduction d’impôts, chèques-déjeuner à tarif réduit, invitations à la garden-party de l’Elysée.

Sinon, je suis un mec plutôt sympa. Lorsque mon ex-femme, Sylvie Brunel, a dévoilé dans son bouquin Manuel de guérilla à l'usage des femmes que j’avais commencé à la tromper virtuellement le jour même de notre mariage (ainsi que d'autres joyeusetés qui me font passer pour un gros beauf), je n'ai pas porté plainte.


Comme André Valentin et tous les bons petits Français fiers de l'être, parcitipez au grand débat sur l'Identité nationale en visitant mon site, vous pouvez dire tout ce que vous avez sur le cœur!

Mais attention, hein, en France, le racisme et l'incitation au racisme constituent un délit!