22 juillet 2009

Jacques CHIRAC, ancien président, candidat à l’Académie française

Le petit Nicolas, sans moi, ne serait RIEN. Je lui ai mis le pied à l'étrier, à Nice, il me doit TOUT… Je n'ai pas assez de doigts pour compter le nombre de fois où le petit excité m’a flingué. Ça lui a réussi, jusqu'ici.
J'en ai fait mon deuil. Avec d'autant plus de philosophie que depuis qu'il a été élu (c'est le patron du Voltaire qui m'a raconté ça), nombre de Français se prennent à regretter le temps du "mangez des pommes", de la dissolution ratée, de la fracture sociale, des emplois fictifs de la Ville de Paris et des soirées-saucisse-vin blanc au cul des vaches.
Bon, en attendant, j'ai beau être invité aux quatre coins de la planète et jouir d’un regain de prestige, je dois reconnaître que je m'emmerde un peu. C'est pour cela que j'ai décidé de faire acte de candidature. Pas à l'Elysée, bien sûr. Non. Je vais me présenter à l'Académie française, j'ai déjà réuni le pactole nécessaire à l'acquisition de mon épée d'académicien. Le seul problème, c'est que pour siéger à la Coupole, je dois obtenir l'autorisation du président de la République. (Ah, la tête mielleuse de Giscard quand il est venu me voir à l'Elysée, pour me prier de l'autoriser à finir ses jours chez les Immortels! Un de mes meilleurs souvenirs!) On me rapporte que Sarko a l'intention de refuser. Osera-t-il tuer le père une dernière fois? J'espère que non, parce que, croyez-moi, il va entendre parler de moi, le petit Nicolas! Avec Galouzeau, on a un plan. Un plan démoniaque, qui pourrait précipiter la chute du petit monarque.